Bon.
Ça fait dix fois, au moins, que je recommence cette lettre en cherchant une façon intéressante de me présenter et de vous expliquer de quoi nous allons parler ici, vous et moi. Voilà un moment que j’ai envie de lancer ma newsletter. J’ai failli le faire en avril dernier1, mais vous comprendrez dans ma prochaine lettre qui fera office de bilan de 2024 que ce n’était pas le bon timing pour moi.
Alors pourquoi une newsletter ? Et de quoi va-t-on parler ?
Par où commencer ? Par me présenter, peut-être ?
Enchantée, je m’appelle Clara. Clara Héraut de mon nom de plume. J’ai 24 ans. Je suis depuis septembre diplômée du master « Communication et médias » de Sciences Po Lille, où j’ai fait mes études supérieures. Depuis quelques mois, je suis de retour à Bordeaux et j’habite en colocation avec ma grande sœur, Hélène (❤️) . Si je ne suis pas en train de dévorer un roman, je suis probablement en train d’en écrire un. C’est d’ailleurs certainement ce qui vous amène ici, puisque j’imagine que la plupart des personnes qui me liront me connaîtront grâce à mes romans.
Car je suis écrivaine ou autrice ou romancière. Je ne sais jamais quel terme employer, surtout depuis que l’écriture est devenue mon métier. En gros, j’écris des livres et cette activité me permet (pour le moment et depuis six mois) de payer mon loyer, de manger, bref : de vivre2.
Au moment où j’écris cette lettre, fin 2024, j’en ai écrit huit. Trois d’entre eux sont publiés. Un sortira en 2025. Les quatre autres ne quitteront jamais mon ordinateur où ils sommeillent depuis quelques années (croyez-moi, ça vaut mieux pour tout le monde).
Pour ceux publiés, il y a :
– Nos plus belles années, Hachette romans, avril 2023.
– L’Effet boule de neige, Hachette romans, octobre 2023.
– Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été, Hachette romans, mai 2024.
Ce sont des romans young adult3, contemporains, qui parlent d’amitié, de famille, d’amour, de problématiques sociétales comme les violences sexistes et sexuelles, la santé mentale chez les jeunes, bref : qui abordent plus généralement la question du passage à l’âge adulte (ma grande névrose 🙃) et toutes les problématiques qui accompagnent cette étape charnière (🥲).
Que dire d’autre ?
J’aime les histoires. Celles que je lis. Celles que j’écris. Celles des séries télévisées, des films, des musiques…
D’où le nom de cette newsletter : LA FILLE AUX HISTOIRES.
Pour la petite histoire (eheh 😉), c’est un pseudo que j’ai utilisé en 2015-2016, quand j’ai ouvert une chaîne YouTube sur laquelle je souhaitais parler de mes lectures. J’ai posté une seule et unique vidéo, puis la lycéenne très préoccupée par sa cote de popularité que j’étais, l’a supprimée à peine quelques jours plus tard. Pourtant, je n’avais pas honte de lire à l’époque (juste qu’on se moque de moi 🫥). Je pense que tout le monde savait que j’aimais ça. J’en avais fait le trait numéro un de ma personnalité depuis le collège déjà, quand, vers mes 14 ans, ma meilleure amie Zoé m’a fait découvrir Divergente et a changé ma vie. Sérieusement, parfois je me demande qui je serais si toutes ces histoires ne m’avaient pas façonnée. Peut-être que ma route aurait croisé celle de la lecture à un moment ou à un autre, je l’espère, mais c’est ainsi que ça a démarré pour moi.
Je me souviens très bien de l’endroit : une dizaine d’ados étalés en tas sur le sol de la cour de récré pendant la pause déjeuner, Zoé qui me montre la bande annonce du film sur son iPhone 5 S blanc avant de me dire qu’elle a lu la saga et qu’elle est géniale. Je venais de lire Hunger Games et j’avais bien vu que ce n’était pas si nul que ça, les livres, alors je lui ai demandé de me prêter le premier tome.
Quelques jours après, je suppliais le petit frère de Zoé, en sixième à l’époque, de m’apporter la suite, car sa sœur était partie en Angleterre avec sa classe durant le laps de temps qu’il m’avait fallu pour dévorer l’histoire de Tris et de Quatre. Quelle idée !
Je suis passée d’une fille qui ne lisait pas à une fille qui ne pouvait plus s’arrêter de le faire et qui dévorait vidéo BookTube sur vidéo BookTube pour trouver ses prochaines lectures. 🤓
Un monde s’ouvrait à moi et j’étais exaltée.
Depuis, j’ai lu tellement de bouquins qui ont forgé la personne que je suis. J’ai été princesse, guerrière, amoureuse, veuve, mère, voleuse… J’ai découvert Broadway, eu le cœur brisé, mené une révolution, fait un road trip aux États-Unis… J’ai été Miles, Marianne, Jude, Katniss, Claude et tellement d’autres.
Bref, j’ai vécu un nombre incalculable de vies4 grâce à la lecture et voilà comment on en est là aujourd’hui. Du moins, c’est comme ça que je vois ce moment. Comme un tournant. Un instant fondateur. Le jour où j’ai découvert le pouvoir de la fiction.
Et de mon amour pour la lecture est née mon envie d’écrire.
Quasi tout de suite, je crois.
Parce que ces histoires existaient déjà dans mon esprit bien avant que j’en fasse des romans.
Je me souviens du bonheur que je ressentais à l’époque d’avoir une heure de bus pour aller au lycée (même si les réveils à six heures du mat’ piquaient). Écouteurs aux oreilles, observant le paysage défiler à travers la fenêtre, j’inventais des histoires. Certaines parlaient de moi et de tous ces scénarios qui n’arriveraient jamais (à mon grand malheur), beaucoup parlaient d’autres que moi, de personnages qui m’habitaient.
La lecture m’a permis de comprendre que toutes ces histoires dans ma tête, je pouvais les écrire et en faire des romans.
Et c’est ce que j’ai tenté de faire. Pendant des années. En quasi-secret. Si les gens savaient que j’aime lire, peu savaient que j’écrivais, même si je me souviens en discuter avec quelques amies à l’époque et les contraindre à me lire pour avoir des retours.
Je dis que je tentais d’écrire, car je ne terminais rien. Jamais. Passé les premiers chapitres, je commençais à me lasser, à trouver ça effroyablement nul, trop pour que ça vaille la peine de continuer, ou à penser à cette super-idée-mais-si-celle-ci-je-vais-la-terminer-ce-sera-différent. C’était inévitable.
Aujourd’hui, j’ai appris que ça s’appelle le syndrome de l’objet brillant et que je ne suis pas la seule à avoir un cimetière de projets avortés dans mon ordinateur. Mais à cette époque, je l’ignorais, puisque je traversais tous ces doutes seule, sans m’imaginer une seule seconde que tout le monde s’essayant à l’écriture d’un roman passait par là. Je pensais que ça signifiait que l’écriture n’était pas faite pour moi et que je n’arriverais jamais à terminer un roman.
Ça ne m’empêchait pas de rêver. Ni de continuer de m’acharner.
En quête de conseils, je suivais de près les vidéos de Nine Gorman ou de Lili bouquine qui se lançaient dans l’écriture. Le NaNoWriMo me faisait froid dans le dos (comment ça des gens écrivaient 50 000 mots en un mois ?!😫), mais me tentait chaque année. Et j’avais écrit tout en haut de ma bucket list, juste au-dessus de « Faire la Patagonie à cheval » comme Sarah Paulson5 (❤️🩹), “Écrire un roman”.
Et comme je suis aujourd’hui à peu près certaine de ne jamais parcourir la cordillère des Andes sur le dos d’un cheval, j’étais à peu près convaincue que jamais, ô grand JAMAIS, je ne terminerais un roman.
Puis 2020 est arrivé, accompagné d’une pandémie au doux nom de COVID-19 et nous voilà confinés chez nous avec du temps, tellement de temps. Et lorsque mon père m’a dit un matin, avec ce petit sourire moqueur qui a le don de me donner la niaque « le millième roman jamais terminé » en me voyant derrière mon clavier, j’ai retroussé mes manches et tapé, tapé, tapé, jusqu’à écrire le mot rêvé :
FIN.
Ça y est, j’avais écrit un roman.
Un jour, j’écrirais sur ce que l’écriture de ce premier jet m’a appris, parce qu’il a trop à dire pour cette lettre déjà bien assez longue. Mais grâce à lui, j’ai compris que ce n’est pas parce que c’est dur, ce n’est pas parce qu’on doute tout du long, que ça veut signifie qu’écrire n’est pas fait pour nous.
Sachez une chose : tout le monde galère. Le doute est inhérent du processus créatif. Le comprendre est la clé — la mienne en tout cas. Et moi, c’est grâce à des vidéos YouTube qui parlaient d’écriture que je l’ai compris, notamment celles de About Estelle (qui est aujourd’hui devenue une précieuse amie 🥰), et dans lesquels je me reconnaissais.
La figure de l’auteur frappé par la grâce était remplacée par celles de personnes qui tentaient, raturaient, écrivaient en pyjama dans leur lit, réécrivait, doutaient, écrivaient et écrivaient et écrivaient sans trop savoir ce qu’elles faisaient, le plus souvent.
J’étais elles. Elles étaient moi.
En 2020, j’ai terminé un premier roman. J’ai découvert la communauté du livre sur les réseaux sociaux en plein essor à l’époque (merci le COVID) et j’ai à mon tour créé mon compte Instagram et ma chaîne YouTube (que je n’ai pas supprimée, cette fois, même si toutes mes vidéos sont aujourd’hui archivées) où je parlais de mes deux passions : la lecture et l’écriture.
C’était une période heureuse pour moi, pleine de découvertes et d’enthousiasme collectif autour de l’écriture. J’ai rencontré ma team d’amies autrices. J’ai écrit, écrit, écrit. Je ne m’arrêtais plus, suivant en mode sourdine mes cours sur Zoom.
Terminer un premier roman a tout débloqué. L’écriture est devenue le centre de ma vie.
L’histoire que vous êtes en train de lire, celle d’une fille qui réalise son rêve de devenir écrivaine, a commencé à s’écrire pour de vrai à ce moment-là.
En réalité, avant ça, je ne rêvais pas de publication (persuadée que je ne terminerais jamais un roman, je vous rappelle), mais poser le point final m’a permis d’accéder à ce rêve de voir un jour mes romans édités en librairie. La route me paraissait encore longue, mais c’était devenu possible, alors j’écrivais désormais avec ce rêve en tête.
Quatre romans sont nés entre 2020 et 2021. C’était comme si tout à coup, après des années à brimer ma créativité avec l’idée que ça ne servait à rien, puisque je ne terminais jamais ce que je commençais à écrire, tout se mettait en ordre. Je ne pensais plus qu’à ça.
Écrire, écrire, écrire…
Jusqu’à ce jour, en mai 2021, où je les ai vues : Ambre et Jade. Les futures héroïnes de Nos plus belles années. Durant plus de six mois, l’histoire a grandi en moi. J’avais envie de parler de vie étudiante, de passage à l’âge adulte, d’une amitié de longue date mise à rude épreuve par le temps, les changements, la vie. Et parce que j’ai la rage au ventre d’être une femme dans un monde où ça signifie que le système est contre moi, je voulais écrire sur les violences sexistes et sexuelles à l’Université.
Et j’ai su, au moment même où j’ai commencé à écrire ce roman, que j’avais envie qu’il soit lu. Je ne voulais plus simplement “être publiée”, je voulais que cette histoire le soit. Cette fois, c’était quasi viscéral. Alors je l’ai soumise au concours d’écriture #Nosfuturs2 organisé par Hachette romans début 20226 en croisant les doigts. Quelques mois plus tard, j’apprenais que je remportais le concours : mon roman allait être publié.
Le rêve allait devenir réalité.
Et nous voici aujourd’hui, bientôt trois ans plus tard (que ça passe vite 🫠), un an et demi après qu’il a finalement paru en librairie.
Il s’en est passé des choses depuis, des aventures extraordinaires, des rencontres bouleversantes, des livres publiés, des rêves exaucés avant même d’avoir eu le temps de les formuler… Je sais que ça fait rêver. Que ça paraîtra sûrement frustrant pour certaines personnes, car c’est le rêve de beaucoup d’autres, et que ça semble presque trop simple pour moi dit comme ça, un peu miraculeux même. Je ne vais certainement pas nier que j’ai eu beaucoup de chance. Et je ne vais pas non plus me justifier en disant que j’ai beaucoup travaillé (ce que je fais, pourtant 🫢), car quiconque s’est un jour essayé à l’écriture sait bien que (heureusement ?), un roman ne s’écrit jamais seul, mais demande un investissement considérable.
Ce que je veux dire, par contre, c’est que c’est une aventure qui vaut, je le crois et l’espère, la peine d’être racontée, rien que parce que je sais à quel point le partage d’expérience peut-être motivant et stimulant.
Comme je vous le disais : peut-être qu’en 2020, si je n’étais pas tombée sur les vidéos de mon amie Estelle qui parlait d’écriture, alors je n’aurais jamais achevé mon premier roman.
À mes yeux, c’est parce que j’ai commencé à partager autour de l’écriture que j’en suis là aujourd’hui. Les doutes des autres m’ont aidé à combattre les miens. Leurs réussites ont conditionné la mienne. Ça paraît peut-être utopique, mais je vois ça comme ça. J’ai trouvé dans la communauté des auteurs sur Instagram un moteur qui s’est changé en ailes.
J’ai beaucoup partagé sur l’écriture entre 2020 et 2022. J’en parlais en vidéos. Constamment. Puis dès lors que mes romans ont commencé à être publiés, je me suis faite plus discrète. Je manquais de temps. Les mois, les semaines, les jours et les heures filaient à toute vitesse. J’avais à peine l’occasion de célébrer la sortie d’un roman que déjà, un autre arrivait en librairie. C’était fou, mais étourdissant. Et bien que ça n’ait rien à voir avec Instagram, j’ai commencé à trouver que là-bas aussi, tout allait vite. Trop vite pour moi. YouTube me paraissait soudain intimidant. J’avais (et j’ai !) encore envie de parler d’écriture, mais je ne savais plus comment le faire. Je n’ai pas disparu des réseaux, peut-être même que celleux qui me suivaient déjà à l’époque n’auront pas noté de différence, mais j’ai senti une forme de pudeur à continuer de partager comme je le faisais.
Moi qui adorais parler de lectures sur ma chaîne YouTube, j’ai quasi cessé de le faire. J’ai passé mon compte Goodreads en privé, supprimant toutes les personnes que je ne connaissais pas IRL.
J’ai parfois cette envie étrange de disparaître, de ne plus être « Clara Héraut », cette “figure” que j’ai encore parfois du mal à incarner, parce que j’ai le sentiment que les gens ne me voient pas comme je suis.
« Clara Héraut », c’est la chance de ma vie.
Mais derrière cette figure de “L’autrice la plus prometteuse de notre génération”7 (lol 😅), il y a juste une fille qui écrit en pyjama dans son lit en ne sachant pas très bien ce qu’elle fait.
Voilà pourquoi cette newsletter.
Rendons à César ce qui est à César, JAMAIS je n’écrirais ces mots si Sophie Gliocas, que j’admire profondément, n’avait pas lancé Gang de Plumes il y a plus d’un an.
Je me reconnaissais déjà beaucoup dans son envie de prendre le temps et de produire du contenu au format long, qui échapperait en partie à la course effrénée et aux tourbillons des réseaux sociaux, mais ces derniers mois m’ont donné envie de couper Instagram si je le désirais, tout en continuant de laisser une trace en ligne de ce que j’écris/lis/regarde/écoute, et des réflexions sur la vie (ne vous inquiétez pas, je ne vais pas me changer en Nietzsche du jour au lendemain) dont je trouverais la portée “universelle” intéressante.
Au moment où j’écris ces lignes, je suis déconnectée de mon compte Instagram depuis bientôt deux semaines et je n’ai pas spécialement envie d’y retourner, à part pour faire la promotion de cette newsletter que je me réjouis d’écrire.
Je ne rejette pas les réseaux sociaux et les échanges qu’ils permettent, sinon j’écrirais un journal intime sans chercher à être lue. Comme je l’ai écrit, ma pratique de l’écriture et de la lecture a toujours été sociale et liée à internet. De mes débuts de lectrice qui regardait n’importe quelle vidéo BookTube et passer des heures sur Livraddict, de mes balbutiements d’autrice qui visionnait un vlog d’Estelle8 avant chaque session d’écriture pour se motiver…
J’aime échanger autour de l’écriture et de la lecture. Je n’envisage pas une seule seconde de me replier complètement du monde à ce sujet. Ça me manquerait trop et je me sentirais seule.
Et puis soyons honnête, ça fait un peu partie du package d’autrice publiée. Les réseaux sociaux sont désormais la vitrine de mon travail.
J’aimerais toutefois passer moins de temps à consommer des contenus pauvres (une de mes résolutions est d’ailleurs de ne plus scroller du tout sur l’onglet Réels d’Instagram 🤞🏼) et plutôt de m’enrichir, comme j’ai l’impression que je le fais, en lisant les mots de Sophie.
J’ai envie d’échanger de la même façon autour de l’écriture en disant tout ce que j’ai à dire, sans avoir à penser au format ou à m’inquiéter de la fugacité des stories. Je veux écrire pour moi, mais aussi pour vous, parce que je me dis que si je prends un plaisir infini à lire d’autres personnes ici (je parle de l’application Substack que je vous encourage vivement à télécharger, rien que pour votre confort de lecture), d’autres personnes le feront également.
Cette newsletter va donc beaucoup parler de livres, puisqu’au cas où cette lettre n’a pas été assez limpide sur le sujet : dans ma vie, je lis et j’écris principalement. C’est mon truc. Mais pas que.
— J’ai envie d’échanger sur l’écriture, pas sous la forme de conseils à proprement parler, mais plutôt de retours d’expérience, de réflexions, de ce qui m’anime, de ce qui coince, de ce qui marche, de pourquoi j’écris ce que j’écris et de comment je le fais.
— J’aimerais aussi reparler plus de mes lectures, des livres que j’ai envie que tout le monde lise parce qu’ils ont transformé mon monde. De ceux que j’aime moins, peut-être. Pour le moment, je n’ai pas encore décidé du format ou de si je parlerai ici de tout ce que je lis ou seulement de ce que j’aime. J’imagine qu’on verra bien, que ça dépendra ?🧐
— Je voudrais aussi parler de films et de séries, parce que j’en regarde beaucoup et qu’il y a parfois des pépites que j’ai envie de partager, mais aussi parce que j’aimerais plus conscientiser mon rapport à ce que je visionne comme je le fais avec ce que je lis. Je traque mes séries à l’aide de Sofa Time, mais je ne note pas les films que je regarde, ce à quoi je veux remédier, car j’oublie et que ça me terrifie de ne pas me souvenir des choses que j’aime.
— Je souhaiterais aussi parler de musique, parce que mes romans ne s’écriraient pas sans une bonne playlist. 🎶
— Et enfin, je voudrais parler de la vie. Comme je l’ai dit avec humour, j’aborde cette grande dame du haut de mes vingt-quatre ans, ce qui n’est presque rien. Donc loin de moi l’idée de me transformer en coach de vie ou même en influenceuse qui délivrerait ces précieux conseils sur telle ou telle situation, parce que spoiler alert : je galère, je suis novice, niveau 1 dans le grand jeu de La Vie d’Adulte.
Je suis à ce moment charnier où je commence à comprendre que tout n’est qu’une vaste blague (quand est-ce qu’on sait ce qu’on fait, au juste ?😫) et où chaque décision un peu importante me provoque une crise existentielle.
J’ai beaucoup à dire sur le sujet et je compte écrire des romans qui se déroulent à cette période parce qu’où sont les fictions sur la fin des études ? L’entrée dans le monde du travail ? Le passage à l’âge adulte ? Les relations d’après la première histoire d’amour ? Où sont ces années de galère au cinéma ? Dans les livres ? Dans les séries ? Moi qui aie été habituée à grandir avec la fiction comme béquille pour affronter les étapes de la vie, je me retrouve face à un vide existentiel où je trouve que presque personne n’écrit sur cette période de la vie en dehors de la romance — et il n’y a pas que l’amour dans la vie (même si j’adore ça 🤓). Alors je vais écrire des romans, oui, qui parlent de ça parce que c’est ce qui m’anime (de dépeindre la vie, la vraie), mais je me dis que ça pourrait être cool de parler de ça ici aussi, un peu.
Je ne vous dis pas que je vais faire de cette newsletter un journal intime, juste qu’il se pourrait que j’en parle.
Et puis après tout, les livres que j’écris, ce que je lis, visionne, écoute et mon appréciation sont conditionnés par ce que je vis, par qui je suis. Donc il y aura Clara Héraut entre ces lignes, mais aussi beaucoup Clara-tout-court, parce que finalement, ne sont-elles pas la même personne ?
Cette newsletter, ce sera donc ça : la newsletter d’une fille qui adore les histoires. ❤️🔥
Pour ce qui est de quand, comment, où ?, je ne me suis pas fixé de fréquence de publication. Une lettre vous trouvera normalement tous les mois si vous choisissez de vous abonner, mais je pense qu’il y en aura davantage. Pas tous les jours, ne vous inquiétez pas, je veux privilégier la qualité à la quantité et n’envahirai pas vos boîtes mail ou votre application Substack, mais je vous écrirai quand j’aurais quelque chose à vous dire.
Une histoire à vous partager.
On se dit à bientôt, alors ?🥰
Love,
Clara, Clara Héraut ou Clara-tout-court.
Avril 2024.
Je n’écris pas ça par crainte que vous ne connaissiez pas la définition du mot “métier”, juste parce que j’ai moi-même du mal à le croire. That’s it.
Selon l’ENSSIB, la littérature young adult s’adresse à un lectorat de jeunes adultes et marque une transition entre la littérature jeunesse et la littérature adulte (en gros, j’écris pour les jeunes adultes (15+), mais les adultes peuvent me lire aussi, hein 🤨).
En réalité si, je peux compter, puisque je traquais déjà mes lectures sur un réseau social littéraire à l’époque, Livraddict puis Goodreads depuis quelques années.
Personnage principal du film Ma première fois (💔) de Marie-Castille Mention-Schaar.
La troisième édition de ce concours est en cours. Vous avez jusqu’au 16 mars 2025 pour déposer votre manuscrit [pour en savoir + : https://www.concoursnosfuturs.hachetteromans.fr/concours/nosfuturs3].
Avant que vous ne pensiez que je suis mégalo au possible, je fais référence au bandeau qui se trouve sur mon troisième roman, avec ce blurb de ma chère Audrey, du Souffle des mots, écrit en gros. De quoi faire donner la grosse tête. 😂
Toujours ma chère About Estelle.
Ouuuuui si contente de te retrouver par ici, Clara ! J'ai adoré cette première lettre (parce que mine de rien j'en ai appris plus sur toi et ça c'est déjà chouette) et j'ai hâte de lire les suivantes.
Bravo pour ce nouveau projet, Clara ! Trop hâte de te lire et de rentrer dans ta tête 🫶🏻 (et ce logo est trop trop chouette!!)